Le Cheval de Castillon


Comme toutes les populations chevalines pyrénéennes (Pottock, Anglo-Arabe, Landais...), le cheval Castillonnais est issu de hardes sauvages très anciennes, dont les grottes ariégeoises recèlent force représentations peintes ou sculptées. Il a été, au cours des âges, imprégné de sang oriental et surtout ibérique, ce qui se lit encore de nos jours dans son expression si particulière. Les couserannais qui se souviennent parlent, émus, en patois, de la "montagnole, uo bestio pla poulido". Des chroniqueurs historiques affirment que François 1er montait un cheval du Biros (Vallée de Castillon) à la bataille de Pavie (APACC, 1995).




Berceau géographique
Son berceau d'origine se situe dans le canton de Castillon en Couserans en Ariège. Il se trouve coincé, de par sa situation gégogrpahique entre le berceau du cheval Tarbais (légère gloire des régiements de Hussard) à l'Ouest, et par le rustique petit cheval de Mérens de la vallée de l'Ariège à l'Est. Le cheval Castillonnais s'inspire en fait de ces deux races.




Aptitudes
Le petit cheval de Castillon, appelé "cheval de Biros" ou "St-Gironnais', est aujourd'hui parfaitement adapté à l'équitation de loisirs sous toutes ses formes. Il n'oublie pas pour autant sa vocation ancienne de cheval militaire, de diligence ou encore de paysan. Aucune difficulté ne le décourage, ni les sentiers escarpés, ni les intempéries ne l'effraient, c'est d'ailleurs un plaisir que de découvrir son berceau d'origine, à cheval sur son dos en toute sécurité.

Importance et extension
Très fortement menacé par des croisements d'absorption par des races lourdes, par la dépopulation de son berceau d'orgine, ainsi que par la perte de débouchés traditionnels (armée, agricutlure, transports), ce petit cheval méritant aurait achevé son agonie sans l'intervention en urgence d'une petit groupe d'amis, dans les année 80.

Dès 1982, les premiers certificats d'origine portant la mention "Trait Ariégeois de Castillon" furent édités. Les poulinières correspondant au type furent enregistrées et 2 étalions "Fier Zorro" puis "Jour du Breilh" furent admis à la monte publique. Hélas...la gestion informatisée des chevaux de race lourde a éliminé automatiquement cette dénomination. Pendant les années qui suivirent, les juments généralement livrées à l'étalon de trait ou à l'étalon Mérens virent leurs produits mâles sacrifiés et, par chance, leurs filles étaient souvent conservées pour l'élevage. Celles qui affichent une robe noire sont souvent inscrites à titre initial au Stud-Book Mérens.




Actions de sauvegarde
Un recensement de la jumenterie effectué en 1991 à l'initative du Haras National de Tarbes en partenariat avec le Conservatoire du Patrimonine Biologique Régional de Midi-Pyrénées a permis de repérer une trentaine d'animaux.

Soucieuse du devenir de cette race, l'Assocation Pyrénéenne Ariégoises du Cheval Castillonnais créée en avril 1992 a mis en place une action visant à

Gérer la variabilité génétique des quelques 50 juments et étalons que compte la population
Aider à la conservation des jeunes mâles
Encourager la production en race pure.
Depuis 1992, un marché concours a lieu chaque année à la fin du mois d'août. Les meilleurs reporducteurs y sont classés, comparés, primés et leurs produits identifiés selon l'exigence du Livre Généalogique agréé par les Haras Nationaux.



A partir de 1993, des étalons ont été admis à la monte publique : ils sont 5 aujourd'hui, dotés de carnets de monte et les généalogies de leurs produits sont enregistrées par le biais du système d'identification réppertoriant les Equidés (SIRE).



Reconnaissance de la race
En 1996, la race est reconnue officiellement, comme chval de sang par le Ministère de l'Agriculture.

En 1998, le cheptel s'élevait à 180 chevaux.

Le cheval castillonnais bénéficie des primes agri-environnmentales dites "à la jument allaitante".

bon je pense queje l'ai trouvé maintenant reste a discuter le prix




qq photos




















vous en pensez koi